BIOGRAPHIE DE KOKIAN
Kokian est né en 1971. Après une enfance solitaire au Maroc et en Birmanie, il apprend la peinture très jeune et en fait son principal moyen d’expression dès l'adolescence. Une première période de tags et graffitis à Paris, puis l’artiste des Rues fugue à New-York. Là, entre les murs de la ville et ceux du métro, il invente son style. il découvre l'art de la rue, y pose des dessins accompagnés de slogans revendicatifs. " Tout ce qui bouillonnait à l'intérieur de moi, sans vraiment pouvoir le dire, je l'ai mis là. La peinture, c'est un peu un rébus." Un rébus, c'est aussi ce qu'évoquent les inscriptions qui parsèment ses toiles. Depuis, son œuvre ne cesse de grandir, un véritable travail des couleurs et de la matière qui nous offre à voir une oeuvre esthétique d'une très grande force. Ses expositions se succèdent aujourd'hui de Paris à New-York ou Moscou, toujours avec la même volonté, dans ses messages, de perturber les préjugés et faux-semblants de notre société. Ses toiles sont aujourd'hui entrées dans de nombreuses collections du monde entier... Elles attirent le regard quasi instantanément.
DEMARCHE ARTISTIQUE DU PEINTRE
Interpeller ! Le mot revient souvent dans la bouche de Kokian quand il décrit sa peinture. Jaillissante, vibrante, joyeusement colorée, celle-ci doit pourtant beaucoup aux blessures d'un tempérament obstinément solitaire. "Je pense qu'on est artiste un peu par défaut, dès l'enfance, comme un clou qui n'arriverait pas à rentrer dans le mur - je n'arrive pas à rentrer dans le mur et je m'adapte", sourit-il. Considéré comme le nouveau Basquiat, comparé à Picasso ou Jansen, Kokian est pourtant bel et bien un électron libre, un impulsif, un personnage à vif, désireux de révéler les hypocrisies et les dérives de notre société contemporaine. S'il en est un acteur, il s'en fait également témoin et son art ne laisse pas indifférent. Dans son expression artistique, il aime que certaines de ses oeuvres dérangent, bousculent en transmettant des messages choc à propos de la guerre, du terrorisme, de la prostitution, sans oublier la religion, la drogue et toutes les violences de notre monde... Mais Kokian aime aussi travailler les couleurs, la matière et les collages. Chaque tableau est graffité, travaillé à la bombe à l’acrylique. Et chaque tableau est empreint d'une énergie peu commune, d'une présence indéniable et d'une force chromatique réelle. L’expressionnisme urbain de Kokian : un Genre à part, décalé, drôle ou inquiétant, mais qui suscite pleins d’échos.
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